Une demande sociétale forte en protéines d’origine végétale
La demande sociétale en protéines végétales s’accroît (+50 % en 2 ans) : nouvelles tendances alimentaires en remplacement des protéines animales (flexitariens), ingrédients fonctionnels (texturants alimentaires, cosmétiques), compléments alimentaires (sportifs, seniors…). Les protéines de pois ou de soja apportent une partie du besoin quantitatif en tant que charge protéique mais les protéines avec sourcing français, tracées, aux normes européennes en évitant des importations toujours plus décriées sont abondamment recherchées.
La Rubisco, protéine très répandue dans le végétal, répond à cette attente car elle est réputée pour ses excellentes propriétés texturantes, gélifiantes ou moussantes, en plus d’avoir un amino-gramme proche de l’œuf, qui est considéré idéal d’un point de vue nutritionnel.
Difficile à produire
Nous étudions la faisabilité d’extraire la Rubisco purifiée et la produire en grande quantité pour alimenter les domaines de la cosmétiques, nutraceutiques, pharma ou additifs alimentaires.
Paralèllement, nous explorons l’approvisionnement en luzerne sur le territoire agricole. Cette culture est répandue dans le Sud-ouest et le département du Gers, elle est très bénéfique pour les sols et ne demande que peu d’intrants contrairement aux cultures protéiques comme celle du soja, du lupin ou du pois. La culture de la luzerne a de nombreux avantages (économiques, techniques et environnementaux) et son positionnement permettrait de mettre en place un nouveau débouché local, adapté au territoire et aux besoins des agriculteurs.
Développé avec des laboratoires renommés, un éco-procédé répondant aux attentes qualitatives et technico-économiques de l’extraction a été mis au point au niveau laboratoire et est en cours d’évaluation au stade du prototype pré-industriel.